C'est parti ! Les brocanteurs ont envahi la place Voltaire hier et ce jusqu'au 9 juillet. Des petites choses pas chères aux grandes choses chères, la brocante c'est avant tout une occasion de fouiner dans les dizaines de stands. Et de trouver, peut être, l'objet rare. Les commerçants du quartier Voltaire ont, cette année encore, mis les bouchées doubles pour organiser cette manifestation. Les brocanteurs viennent
parfois de très loin pour prendre possession, durant quatre jours, de leur mètre carré de bitume sur lequel ils pourront déballer leurs trésors. Tôt hier matin, on ne se bousculait pas encore trop autour de la place. Mais certains patientaient déjà alors que les forains n'avaient pas encore exposé leur stock. Car, si nombre de visiteurs viennent pour le plaisir des yeux, certains savent exactement ce qu'ils recherchent. Et de fouiner dans les cartons, de se pencher sur les vitrines ou d'examiner avec soin meubles et objets en tous genres. Chaque foire à la brocante réserve son lot de nouveautés. Cette année, les montres de l'armée soviétique ou les vieux briquets "Zippo" utilisés par les soldats américains durant la guerre du Viêt-Nam, font un véritable "tabac". Seuls les prix freinent un peu les assauts des amateurs, (700 francs pour la montre d'un officier du KGB et 300 pour le briquet). Dans le stand de Patrick Peyregne, brocanteur à Toulouse, on trouvait aussi une horloge, qui rythmait jadis la vie des marins à bord d'un sous-marin Russe, un casque stratosphérique du pilote de MIG et tout un tas de couvre-chefs tout aussi originaux. Au niveau des meubles et bibelots, à noter une cave à liqueur en cristal de bohème et en bois de rose marqueté pour une mise à prix de 4 800 francs. Mais que serait une brocante sans ces petites choses qui coûtent trois fois rien telles ces brosses vendues 5 francs les deux. Comme disait le vendeur, "ça vaut ça ou ça vaut rien..."