Depuis hier, et jusqu'à dimanche inclus, 110 brocanteurs étalent "leurs trésors" près de la place Voltaire. La foire a vingt ans, et tout son allant ! La Foire à la brocante commence à prendre de la bouteille. Elle existe depuis 20 ans. A l'époque seuls 25 brocanteurs avaient daigné s'installer sur les trottoirs du boulevard Joffre et sur la place Voltaire. Aujourd'hui, on en compte plus de 100, et ce n'est pas un record ! Les
places sont même chères, car la renommée de la brocante est allée en grandissant au fil des années. "On ne vient pas forcément pour faire du chiffre, mais surtout pour se faire connaître", confie une des exposantes. "En plus, je pense que c'est une bonne période, et puis l'ambiance est bonne, meilleure d'année en année !". A croire qu'en matière de brocante, tout se bonifie avec le temps...
Honneurs et récompenses
On vient de loin, pour exposer ses trésors sur le pavé narbonnais, de Paris et même de Belgique. Le Comité d'animation Voltaire le sait et récompense tous les ans, le brocanteur le plus hardi, qui n'a pas hésité à faire des kilomètres. Il lui offre son poids en vin (du pays, bien entendu). Cette année aussi, les exposants les plus fidèles ont reçu de Maître Mouly la médaille de la ville de Narbonne. Lors de l'inauguration, le Maire et ses conseillers se sont félicités de la longue vie de la foire et ont souhaité de bonnes ventes à tous. Mme Claude Denis, présidente du comité d'animation Voltaire est ravie, mais ce n'est pas le cas de tous les commerçants: "Certains commerçants du quartier sont mécontents, iles reprochent à la brocante de détourner leur clientèle et d'attirer la poussière sur leurs devantures. Ils ne comprennent pas que nous avons voulu faire du boulevard Joffre, trop passager, un quartier de balades, et que c'est plus un avantage qu'un inconvénient."
Liquettes et bibelots
Si vous regrettez de vous être débarrassé des vieilles assiettes de votre grand-mères, c'est le moment ou jamais de réparer cette bévue. En flânant au son des haut-parleurs qui déversent des flots de charleston, circonstances obligent, on peut trouver tout et n'importe quoi : des meubles anciens, au cachet inestimable, des tableaux, les liquettes que portaient vos grands-parents, comme les pires vieilleries... Un coup de foudre est possible à chaque coin de rue, pour le collectionneur comme l'amateur d'un jour, venus nombreux. Sachez quand même que le moindre bibelot rétro se monnaie assez cher... A noter aussi qu'entre les poupées et les BD des années 50, les pin's et les cartes de téléphone ont fait leur apparition. Troc ou achat, à vous de choisir...